Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

NanoN portraitiste, peintre et parolière

13 janvier 2013

Comme Tristan, comme Iseut, poésie

Mon amour infini ne cesse pas de renaître,

De braquer ses lumières aveuglantes et ses lettres

De noblesse sur moi folle qui traque l’ombre sans une arme

Pour ne pas m’éteindre sous le cortège de ses charmes, de ses charmes.

 

« Je voudrais te voler à toi pour t ‘emporter »

Dit Tristan à Iseut mais c’est moi la capture

J’en deviens la rencontre du passé du futur

Mange les astres traque les anges d’une heure à son côté, son côté

 

Je me dois de revoir la demeure toute de verre dans laquelle se trouvent nos souvenirs

Et qu’il a édifiée dans les airs à côté du soleil, à côté du soleil.

 

Quand j’entrouvre la bouche il y souffle un air chaud

Et mon sang évapore des atomes qu’il aspire

Sous mon corps en volutes mon âme est de la chaux

Des éclairs en surgissent et vers lui il m’attire il m’attire.

 

Mes mains cherchent un appui illusoire quelque part

Et mon âme un repos un coma à s’allier,

Son absence me le rend plus présent, sans le voir

Je ne cesse de voir son visage par millier, par millier

 

Je me dois de revoir la demeure toute de verre dans laquelle se trouvent nos souvenirs

Et qu’il a édifiée dans les airs à côté du soleil, à côté du soleil.

 

Mon amour infini ne cesse pas de renaître,

De braquer ses lumières aveuglantes et ses lettres

De noblesse sur moi folle qui traque l’ombre sans une arme

Pour ne pas m’éteindre sous le cortège de ses charmes, de ses charmes.

 

Je me dois de revoir la demeure toute de verre dans laquelle se trouvent nos souvenirs

Et qu’il a édifiée dans les airs à côté du soleil, à côté du soleil.

Publicité
Publicité
13 janvier 2013

Le syndicat, poésie

Etait-ce idéal malfaisant

Faisant s’inscrire au syndicat

Dix cas de pauvres malmenés

Menés tous par le bout du nez

Du néfaste management

Je mens si ça c’est arrangé

 

« Rangez ! vous êtes renvoyés

Voyez la comptabilité »

Littéral’ment c’est c’qu’on leur dit

Leur direction a fricoté

Côté politique d’expansion

Pensions humaines non majorées

 

J’aurais voulu tout dénoncer

Non c’est juste un malentendu

Tendu d’intérêts différents

Faire entrer dans le syndicat

Dix cadeaux mercantils

Quand il en hauss’ra son pouvoir

 

Pouvoir parler moralité

Littérature non maquillée

Qui est encore médusé

D’user du stratège de la grève

La grève saurait-elle dominer

Mi nécrosant, mi négociant.

13 janvier 2013

Sans le "o" (le "haut" ?) , chanson

J’écrits « a e i u »

Le “o” se jette à l’eau

Ah ! ce qui tue le texte

C’est que « l’i grec » attend

Là se situe un temps

Quelque part à l’index

 

J’écrits « a e i u”

Laisse le “o” qui se bat

Car  ce qui fut écrit

Ces M.- T.S inscrits

A me lire tu verras

Que tu les aimeras

 

«  a e i u » c’est une balle qui tue

« a e i u » frappe l’ âme dis qui es-tu ?

peut-être une fille ?

peut-être un mâle si tu

mets le « o » là, devant le « u »

je pourrai prendre corps

 

J’écrits « a e i u”

Laisse le “o” pas le bas

A demi-nu et libre

Je prend des libertés

Ca me livre l’unité

De l’être sur papier libre

 

J’écrits « a e i u”

Et le “o” chute de haut

A deux l’île vue est belle

Et si tu n’veux pas d’elle

Va de visu à l’âge

De pierre changer de page

 

«  a e i u » c’est une balle qui tue

« a e i u » frappe l’ âme dis qui es-tu ?

peut-être une fille ?

peut-être un mâle si tu

mets le « o » là, devant le « u »

je pourrai prendre corps

13 janvier 2013

Planisphère, chanson

Tourne tourne planisphère

Et tourne le dos

Il n’y a pas d’mots

Beauté d’enfer

 

Pour ces couleurs

Qui est l’auteur ?

le jaune s ‘ozone

Accuse la zone

Mais au désert

le ton est zen

Qui est l’auteur

Tourne planisphère

Qui est le maître

Qui l’acquereur

J’achète j’achète

Ce soleil rouge

Rio en fête

Bryce canyon rouge

Etat d’Utah

Et puis d’été

Ai-je le feu vert

Couleur Prévert

J’achète j’achète

 

Tourne planisphère

Beauté d’enfer

Il n’y a pas d’mots

Pour ces couleurs

Qui est l’auteur ?

……

……

……

…..

Tourne planisphère

Et tourne le dos

Il n’y a pas d’mots

Beauté d’enfer

Pour ces couleurs

Qui est l’auteur ?

J’achète la nuit

Qu’un marin suit

Jusqu’au matin

Changer de teint

Qui est le maître

Qui l’acquéreur ?

Ecole primaire

Tout en couleurs

Apprendre les fleurs

Du créateur

 

Tourne planisphère

Beauté d’enfer

Il n’y a pas d’mots

Pour ces couleurs

Qui est l’auteur ?

……

……

……

…..

Il n’y a pas d’mots

Beauté d’enfer

Pour ces couleurs

Qui est l’auteur ?

Celles qu’on mélange

Corail orange

Dans l’eau turquoise

Violet ardoise

Ou cheveux bruns

Pour en faire un

Tableau faut voir

Les blancs les noirs.

 

13 janvier 2013

Les secrets du no man's land, poésie

 

Y’avait des arbres morts

Une amphore restée là

Un os sans son corps

Et y’avait un lézard

Et le soleil encore.

 

Ils cherchaient à comprendre

Les hommes d’il y’a longtemps

La vallée qui s’étend

Jusqu’aux pieds d’nos vingt ans

Qui prendra nos enfants ;

 

Ils s’aimaient il s’aimaient

Ils sont partis ensemble

Voir où le no-man’s land

Enterre tous les secrets

Des amours disparus

Jusqu’aux amours qui muent.

 

Y’avait des arbres morts

Une amphore restée là

Un os sans son corps

Et y’avait un lézard

Et le soleil encore.

 

Ils ont trouvé une femme

Gravée par une flamme

D’un homme aveugle qui croit

Que l’amour a ses droits

Ils ont pris leur histoire .

 

Ils s’aimaient ils s’ aimaient

Près de l’os d’un corps

Au bout du no-man’s land

Y’avait pas de lézard

Et le soleil encore

Y’avait pas de lézard

Et le soleil encore.

Publicité
Publicité
13 janvier 2013

Les millénaires

Les yeux de verre des enfants

S’allument ensemble pour faire un chant

Un chant qui claque comme des billes

Où le vent siffle mille sortilèges.

 

Les main déchirées de ces femmes

A peine voilées de leur pudeur

Dansent des figures sur le feu

Qui éloignent le cortège tout proche.

 

Elle regarde son image dans l’eau

Ne sait plus laquelle est la vraie

Et les marées l’emporteront

Aux fonds marins où elle est née

Des millénaires pour s’assécher

Elle regarde son image dans l’eau.

 

Ils sont sortis des marécages

Les armes et le sang à la main

Guerriers pour être ou pour partir

Et la boue qui efface leurs pas.

 

Les yeux de verre des enfants

S’allument ensemble pour faire un chant

Un chant qui claque comme des billes

Où le vent siffle mille sortilèges.

 

Elle regarde son image dans l’eau

Ne sait plus laquelle est la vraie

Et les marées l’emporteront

Aux fonds marins où elle est née

Des millénaires pour s’assécher

Elle regarde son image dans l’eau.

 

13 janvier 2013

J'tutoie la mort

J’t’ai toi,

Tais-toi.

J’tutoie la mort

Tue, toi, la mort.

 

J’t’aime à la mort

J’t’aime à ton sort

De moi tu sorts,

Toujours, encore !

 

J’fuis dans ton corps

J’y coule de l’or

Y meurs dès lors

Pour naître encore !

 

J’t’ai toi,

Tais-toi.

J’tutoie la mort

Tue, toi, la mort.

 

J’t’aime à la mort

Et plus encore

Toujours plus fort

Encore ! encore !

 

J’en perd le nord

C’est beau nos corps

Oui, viens et dort

Je reste à bord.

 

J’t’ai toi,

Tais-toi.

J’tutoie la mort

Tue, toi, la mort.

 

J’t’aime à la mort

Faits moi encore

tous ces trésors

Jusqu’à ras-bord !

 

J’n’ai plus de port

A part ton corps

Je muis mise hors

Combat de mort !

 

J’t’ai toi,

Tais-toi.

J’tutoie la mort

Tue, toi, la mort.

13 janvier 2013

Et mytho et logique

 

A mes dépens j’ai dépensé tant de pensées

Pour toi ma terre

Tout est parti au paradis comme toi pardi

Je reste là debout comme ce vieil arbre à bout

Mais qui se branche de toutes ses branches au ciel tabou

 

Parti chercher des solutions à dix mille questions

Sans Dieu qui est à cent lieues de cette révolution

Et mytho et logique

Je m’embrigade aux mœurs libertines de l’époque

Même si ça n’est qu’un surf, combine électrochoc

Je vis je rage j’irai jusqu’au virage

Où l’homme libre s’équilibre

 

Dans mes deux mains les lendemains dans les Landes

Pour toi petit

Et de partout on mène la partie, promis

On n’va pas s’allonger attendre d’être à ronger

Par quelques vers bientôt ham’çons là nos âmes sont

 

parties chercher des solutions à dix mille questions

Sans Dieu qui est à cent lieues de cette révolution

Et mytho et logique

Je m’embrigade aux mœurs libertines de l’époque

Même si ça n’est qu’un surf, combine élecrochoc

Je vis je rage j’irai jusqu’au virage

Où l’homme libre s’équilibre

 

On va tâcher d’se détacher même d’états

Mythologiques

Dans l’vent c’est d’avancer sur les hommes d’avant

N’pas rester les pieds pris dans tout c’qu’on a appris

Et aux saints je palabre pour les singes dans l’arbre

 

Partis chercher des solutions à dix mille questions

Sans Dieu qui est à cent lieues de cette révolution

Et mytho et logique

Je m’embrigade aux mœurs libertines de l’époque

Même si ça n’est qu’un surf, combine élecrochoc

Je vis je rage j’irai jusqu’au virage

Où l’homme libre s’équilibre

13 janvier 2013

Equateur, chanson

Globe trotteur à l’équateur

Voir de près l’enfant de cœur

Globe

-------

Trot

Globe trotteur

C’est trop

Ne me fends pas le cœur

Voir de près à l’équateur

Et

Equateur

Quoi ?

C’est beau c’est chaud au cœur

Trop

De couleurs

turquoises

tu m’toises qui est l’arroseur ?

viens

 

 Mais dans quel état de leurre

Dans quel Etat j’s’rai tout à l’heure

Viens

--------

Voir

L’état de moiteur

Ne me fends pas le coeur

Dans quel état j’s’rai tout à l’heure

Peur ?

Non et quoi ?

Leurre

C’est beau c’est chaud au cœur

Moi ?

Les pêcheurs…

J’plonge

J’plonge à 200 à l’heure

Viens

 

 J’tourne autour c’est l’horreur

J’tourne tourne à contre-cœur

Globe

--------

J’gobe

J’gobe l’erreur

Je tourne

Ne me fends pas le cœur

Tourne la tête c’est une horreur

Tête

Tête à queue

Que

C’est beau c’est chaud au cœur

Tourne

Postérieur

Mille fleurs

C’est qu’le cœur est prometteur

Viens

 

 Tu me cherches sur l’équateur

Que des noises et des rancoeurs

Viens

--------

Pas

Pagayeur

T’as pas

Ne me fends pas le coeur

Pas de cœur pour mon bonheur

Pleure

Equateur

Pleure

C’est beau c’est chaud au cœur

Cache

Ta tiédeur

Et chasse

Ce séducteur globe croqueur

Viens

  

Globe trotteur et toi à c’t’heure

Tu t’en fous du visiteur

Va

13 janvier 2013

Des airs de vie, poésie

 

 

Tout commence,

Désert, silence !

Comme une danse,

Des airs s’y lancent.

 

Naissance des sens,

Désert d’envie …

Déjà l’enfance,

Des airs d’en vie.

 

Dans l’inconscience,

Désert, en pire !

L’adolescence,

Des airs, en pire !…

 

Un corps mourrant

Désert de vie

Un cormoran,

Des airs de vie.

 

Puis l’on s’élance,

Désert d’autrui,

Ce que l’on pense,

Des airs d’autres, oui !

 

Alors s’avance,

Désert mouvant,

La décadence,

Des airs mous, lents.

 

Dans quel sens,

Désert d’après,

Penche la balance,

Des airs d’apprêt.

 

Un corps mourrant

Désert de vie

Un cormoran,

Des airs de vie.

 

13 janvier 2013

Rouge, poésie

 

Rouge

Lumière…

L’Infra-rouge

de l’infirmière

Pour jouer les sorcières :

Tirer la tête plus fort

Sous un de ces rayons d’or

Vers le soleil cet inconnu

Elle amène mon corps complèt’ment nu.

Je viens de naître parmi les hommes j’ai peur

D’ouvrir les yeux peur que ça m’arrache le cœur

 

 

Ouvrir les yeux j’ai peur qu’ça n’m’arrache le cœur

Je viens de naître devant un homme j’ai peur

J’amène son corps complèt’ment nu

Vers le soleil cet inconnu

Sous un de ces rayons d’or.

Bientôt la nuit dehors

Pour jouer les sorcières

Et l’infirmière

D’infra-rouges

Lumières

Rouges.

 

 

Rouge

Lumière

L’infra-rouge

De l’infirmière

Pour jouer les sorcières

Tirer le corps plus fort

Sous un de ces rayons d’or

Vers ce couloir cet inconnu

Elle enmène mon corps complèt’ment nu

Je viens de naître parmi les morts j’ai peur

D’ouvrir les yeux peur mais je m’arrache « mon cœur… »

13 janvier 2013

L'opium de choix, chanson

Pour l’amour de nous

L’homme au soleil noir

Je refuse que sous

Mes doigts sur la toile

Se couche un jour ce voile

Te voir dans les étoiles…

 

Pour l’amour de nous

L’homme au soleil noir

Je suis sûre qu’au bout

De tous nos tourments

Une porte nous attend

Ce n’est pas loin devant…

 

Accroche-toi à toi et moi

Ne renonce pas je s’rai pour toi

L’opium de choix

 

Pour l’amour de nous

L’homme au soleil noir

Je te jure que tous

Les fous qui circulent

Dans mes mandibules

Feront naître l’hercule..

 

Pour l’amour de nous

L’homme au soleil noir

J’assure qu’à tous coups

Là dans tes ruelles

Je vaincrai ce duel

De mes armes sensuelles.

 

Accroche-toi à toi et moi

Ne renonce pas je s’rai pour toi

L’opium de choix

 

Pour l’amour de nous

L’homme au soleil noir

Si parlent contre nous

Des voix sans futur

Pour voler tes murmures

Franchiras-tu ce mur ?

 

Accroche-toi à toi et moi

Ne renonce pas je s’rai pour toi

L’opium de choix

13 janvier 2013

Mise au point, chanson

Au point du jour

C’est un point d’eau

Qui brille toujours

 

A point nommé

Une oasis

Point d’arrivée

 

Je marque un point

De non violence

Dans le silence

 

Mon point sensible

Si mal en point

Devient possible

 

A poings fermés

Je rêve d’Isis

D’eau parfumée

 

Au point du jour

C’est un point d’eau

Qui brille toujours

 

Pas de rond-point

De point d’attache

Rien ne me gâche

 

Tous mes efforts

J’reste au point mort

Pour faire le point

 

C’est au point que

De vide saisi

Je m’amnésie

 

les  poings liés

j’rêve éveillée

L’au-delà poind.

13 janvier 2013

Les instants tabac, chanson

J’aime faire un instant tabac

Sans toi et t’as beau

M’en faire tout un tabac

Ca n’enlève pas ta beau-

 

J’aime faire cet instant tabac

Juste mis bout à bout

Avec nos chers tabous

Tant pis si ça t’abat

t’es

 

Belle tu sais quand tu t’ébats

Dans tes hauts  tes bas

Passes les draps à tabac

M’envoies au mastaba

Mais

 

Oui tu vois pour moi c’est vital

Et rien n’est plus fatal

Qu’un long jour sans SEITA

Je suis né comme ça

Et j’n’en suis pas mort

 

Avant tu m’voyais tout beau

Fais taire ta bou-

che car j’en suis tout bos-

selé Dieu c’est à bout

Que

 

J’expire un instant tabac

Filtre le débat

Viens renfile tes bas

Non j’vais pas te tabas-

ser

 

Viens je te ferai tous bon-

soirs moi c’est tout bon

Dans mes bras viens tomber

Je te ferai ton bé-

13 janvier 2013

Les fleurs du mâle, poésie

Irradiant son platine,

Chacune des racines,

Introduit sa morphine,

En nos âmes qui s’inclinent…

Tentation divine…

 

Les fleurs du mâle

Revêtues de cristal

Fondent en métal,

De leurs éclats fatals,

Notre songe astral.

 

Leurs corolles s’allongeant,

En pétales d’argent,

Creusent les calices,

Où sévissent nos délices

Offrande de nos vices.

 

Leurs tiges de bronze,

Plantées dans les onzes,

Péchés capitaux figent,

Menaçant de vertige,

Les espoirs qui s’érigent.

 

Gerbe de fer,

Qui empale nos chairs

De son sabre pervers,

Cloue en nous ciel et terre,

Sous le sceaux de l’enfer !

 

Irradiant son platine,

Chacune des racines,

Introduit sa morphine,

En nos âmes qui s’inclinent…

Tentation divine…

 

13 janvier 2013

Le pour et le contre, chanson

Oh dis-moi ma lady

Si on te les a dit

Ces mots qui donnent envie

 

Dis-moi ce qu’il faut pour

Que ne tu ne sois pas contre

Viens me le dire tout contre

Moi je ferai tout pour

 

Oh dis-moi ma lady

Si on te les a dit

Ces mots ces mots d’envie

 

Moi je n’suis pas né pour

Les rencontres toi par contre

Lady tu as tout pour

Vois le miroir ci-contre

 

Oh dis-moi ma lady

Pourquoi tu n’as rien dit

Un seul mot me ravit

 

Tes yeux de Singapour

Eux ne parlent que d’amour

Tu sais qu’c’est à l’encontre

De tout c’que tu me contres

 

Redis-moi ma lady

Comment tu les as dit

Ces mots qui donnent envie

 

Dis-moi que tu  es pour

Te blottir contre moi

Et que tu n’as rien contre

Devenir tout pour moi

 

13 janvier 2013

Ecce homo, chanson

Ecce homo

Le voici l’homme

Cette fois-ci comme

Flanchaient les mots

 

Comme un médium

Qui prend l’atmo-

sphère j’ai le mo-

ral décorum

 

et sais ses maux

Qui cessaient comme

S’ouvrait l’étau

sourd des pensum

 

Ecce homo

Tout seul en somme

Vous prendre au mot

Pas au magnum

 

Et dieu lave moi de mes défauts

Mes peurs et tous mes faux

Semblants dont j’me méfie

Donne moi l’amour pour ce défi

 

Ecce homo

Cet homme est comme

Dix ans de mots

Disant « nous sommes »

 

Rencontre en somme

Plein solarium

Et un beau mo-

ment de larmes au

 

Point maximum

Où nous nous sommes

Sentis jumeaux

Sans dire un mot

 

Sécher l'émo-

tioin erratum

A demi-mots

en post-scriptum

 

Et dieu lave moi de mes défauts

mes peurs et tous mes faux

semblants dont j’me méfie

Donne moi l’amour pour ce défi

 

Ecce homo

Vouloir cet homme

Son nom mémo

Qu’il me renomme

 

Et si l’hémor-

ragie m’assomme

Il m’vient ce mot

Sanatorium

13 janvier 2013

De toutes les couleurs, chanson

En vert

C’est une île perdue

Toujours chaude en hiver

Un lieu de repos entrouvert

Odeur de vétiver

Et le dos nu

En mer

 

Ce jaune

Annonce une zone

En mer où le cyclone

D’un mauvais œil déploie son cône

Qu’on évacue la zone

S’arrachent pilônes

Et faune.

 

Des bleus

Dieu demi-Dieux

Des yeux encore sableux

Revenant à eux peu à peu

S’ouvrent sur un ciel huileux

Mais sacrebleu

Il pleut

 

Et ça se passe de commentaires

Et de « Pourquoi » sous les paupières

Oui ça se passe de commentaires

De « Pourquoi pas » couleur poussière

Tendre fut hier tendre fut hier

Mais dure est la pierre

 

Orange

On trouve un lange

Debout les hommes échangent

Des paroles c’est Dieu qui se venge

On range c’qu’on peut les anges

S’ils s’en arrangent…

Etrange…

 

Violet

Ce soir l’île est

Un coup de pistolet

Prendre les relais panser les plaies

Tout refaire sans délai

Trouver du lait

Du lait…

 

En blanc

C’est une île perdue

Toujours chaude à ses flans

Un lieu de repos rassemblant

Ces odeurs comme avant

Et son dos nu

Troublant

 

Et ça se passe de commentaires

Et de « Pourquoi » sous les paupières

Oui ça se passe de commentaires

De « Pourquoi pas » couleur poussière

Tendre fut hier tendre fut hier

Mais dure est la pierre

 

13 janvier 2013

Choisir ton lit, chanson

La mort avait choisi ton lit,

Moi aussi .

Mais c’est dans le mien qu’elle a construit,

Sa vie.

Musique, les anges à genoux

Ont commencé, la mélopée,

Pour un homme.

Dessinnent, ses architectes,

L’ombre et la lumière,

Sur mon corps.

Aïe, i-aïe… i-aïe…..i-aïe…

 

Emmène-moi

Au fond d’ton drap

J’part avec toi

De ton odeur,

De ta sueur,

J’suis saoule au septième ciel !

 

La mort avait choisi ton lit,

Moi aussi .

Mais c’est dans le mien qu’elle a construit,

Sa vie.

Musique, les anges à genoux

Ont commencé, la mélopée,

Pour un homme.

Dessinnent, ses architectes,

L’ombre et la lumière,

Sur mon corps.

Aïe, i-aïe… i-aïe…..i-aïe…

 

De toi de moi

Rien n’restera

Que deux corps fous

Entrelacés

Abandonnés

D’leurs âmes pour l’septième ciel !

 

La mort avait choisi ton lit,

13 janvier 2013

Cette fille aux doigts d'or, chanson

 

Le massage s’éternise

J’suis OK qu’elle me brise

Menu et qu’au menu

Elles viennent toutes à mains nues

 

40 degrés au corps

j’monte en chaleur encore

plexus solaire d’abord

j’aime cette fille aux doigts d’or

 

Le massage s’éternise

J’suis OK qu’elle me brise

Menu et qu’au menu

Elles viennent toutes à mains nues

 

Je ferais bien le mort

Mais il n’y’a qu’l’eau qui dort

Je va-viens de tous bords

J’aime cette fille aux doigts d’or

 

Le massage s’éternise

J’suis OK qu’elle me brise

Menu et qu’au menu

Elles viennent toutes à mains nues

 

Manipulé d’accord

Je craque pour ses efforts

Quelque chose de moi sort

J’aime cette fille aux doigts d’or

 

Le massage s’éternise

J’suis OK qu’elle me brise

Menu et qu’au menu

Elles viennent toutes à mains nues

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité