Comme Tristan, comme Iseut, poésie
Mon amour infini ne cesse pas de renaître,
De braquer ses lumières aveuglantes et ses lettres
De noblesse sur moi folle qui traque l’ombre sans une arme
Pour ne pas m’éteindre sous le cortège de ses charmes, de ses charmes.
« Je voudrais te voler à toi pour t ‘emporter »
Dit Tristan à Iseut mais c’est moi la capture
J’en deviens la rencontre du passé du futur
Mange les astres traque les anges d’une heure à son côté, son côté
Je me dois de revoir la demeure toute de verre dans laquelle se trouvent nos souvenirs
Et qu’il a édifiée dans les airs à côté du soleil, à côté du soleil.
Quand j’entrouvre la bouche il y souffle un air chaud
Et mon sang évapore des atomes qu’il aspire
Sous mon corps en volutes mon âme est de la chaux
Des éclairs en surgissent et vers lui il m’attire il m’attire.
Mes mains cherchent un appui illusoire quelque part
Et mon âme un repos un coma à s’allier,
Son absence me le rend plus présent, sans le voir
Je ne cesse de voir son visage par millier, par millier
Je me dois de revoir la demeure toute de verre dans laquelle se trouvent nos souvenirs
Et qu’il a édifiée dans les airs à côté du soleil, à côté du soleil.
Mon amour infini ne cesse pas de renaître,
De braquer ses lumières aveuglantes et ses lettres
De noblesse sur moi folle qui traque l’ombre sans une arme
Pour ne pas m’éteindre sous le cortège de ses charmes, de ses charmes.
Je me dois de revoir la demeure toute de verre dans laquelle se trouvent nos souvenirs
Et qu’il a édifiée dans les airs à côté du soleil, à côté du soleil.