Antipodes, chanson
Antipodes de moi
Comprends-moi
mi-soleil mi-lune
en terre falune
Un autre jour se lève
les gouttes d’eau achèvent
leur parcourt à l’extrème
point de chute des feuilles blêmes.
Antipodes je m’exode
antipodes je m’exode
Sous la forêt humide
sous les vapeurs les fluides
direction Nord devant
les moiteurs et les blancs
sont opaques dans l’air.
Direction Sud derrière
parcours de lianes tendues
peut-être d’autres tribus
Qui je suis dans tout ça
Qui je suis dans tout ça
Antipodes de moi
Comprends-moi
mi-soleil mi-lune
en terre falune
Une extrème après l’autre
les gouttes d’eau se vautrent
de feuilles en terres d’accueil
un chang’ment pas un deuil
Antipodes je m’exode
antipodes je m’exode
J’ai pas assez d’une vie
est-ce que là je dévie
bifurque vers la clairière
ou à l’ouest la rivière ?
Prendre les chemins de l’eau
mais du bas vers le haut
remonter la cascade
que j’entends m’arrêter
et voir comme l’eau s’évade…
Est-ce que j’suis invité ?
Tandis qu’le jour s’achève
les gouttes d’eau se lèvent
de la terre des rivières
et se font montgolfières
Antipodes je m’exode
antipodes je m’exode
Repartir rebondir
assommé et nocturne
à l’extrème je transhume
j’suis pas près d’aboutir
à cheval en pagode
suivre tous les antipodes
et du bas vers le haut
et du haut vers le bas
comme les chemins de l’eau
les limites, j’comprends pas
Antipodes de moi
Comprends-moi
mi-soleil mi-lune
en terre falune
Les gouttes d’eau se lèvent
de la terre des rivières
et se font Montgolfières